La parabole du « Bon samaritain », illustration des œuvres de miséricorde corporelles. Par Edy Legrand. |
Au rythme
de la Bible… Dès
l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission,
interdiction du prêt à intérêt, obligation de la dîme, etc.) répondent à
l’exhortation du livre du Deutéronome. L’Église a "créé" les "œuvres de miséricorde"
à partir de ces textes bibliques et en contemplant les attitudes personnelles du Christ : le
pardon, la correction fraternelle, la consolation, la souffrance endurée, etc. L'originalité des oeuvres de miséricorde tient d'abord à l'ensemble qu'elles forment : la liste renvoie à
une anthropologie, à une conception de l'homme qui prend en compte les
conséquences de sa "finitude", de nos limites vues comme des lieux de croissance et de solidarité.
Des
gestes du quotidien
Il y a donc 14 œuvres de miséricorde : 7 corporelles
et 7 spirituelles. Les premières reprennent les indications des évangiles, notamment le
chapitre 25 de l'évangile de Matthieu : donner
à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont
nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers,
ensevelir les morts. Les œuvres spirituelles
forment une très belle liste de gestes
très concrets et ordinaires qui touchent tous les domaines de notre vie
amicale, familiale, professionnelle ou ecclésiale : conseiller ceux
qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler
les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes
ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Au centre des œuvres de miséricorde spirituelle : Pardonner les offenses ! |
Dans les jours qui viennent, je peux choisir l’une ou l’autre des œuvres de miséricorde corporelles
et/ou spirituelles et demander la grâce d’en vivre davantage à la manière de
l’évangile.
Les œuvres de
miséricorde nous interrogent d’abord sur la manière de placer l’Evangile au
centre de nos vies, dans nos relations à nous-mêmes et aux autres. Il y a des
moments où nous pouvons nous sentir traverser par ces élans d’amour fraternel.
Ai-je conscience de ces mouvements en moi ? Comment est-ce que
j’accompagne ces désirs qui me traversent, qui naissent en moi ? Comment
est-ce que je résiste aux mouvements qui vont dans l’autre sens ?
Et concrètement ?...
Donner à manger aux affamés : avec le CCFD-Terre Solidaire.
Assister les malades : avec le Service Evangélique des malades
http://www.eglise.catholique.fr/actualites/416313-avec-le-sem-assister-les-malades/
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