mardi 14 juin 2016

Le Christ en plein cœur (1/4) : les œuvres de miséricorde

La parabole du « Bon samaritain », illustration
des œuvres de miséricorde corporelles. Par Edy Legrand
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Au rythme de la Bible… Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt, obligation de la dîme, etc.) répondent à l’exhortation du livre du Deutéronome. L’Église a "créé" les "œuvres de miséricorde" à partir de ces textes bibliques et en contemplant les attitudes personnelles du Christ : le pardon, la correction fraternelle, la consolation, la souffrance endurée, etc. L'originalité des oeuvres de miséricorde tient d'abord à l'ensemble qu'elles forment : la liste renvoie à une anthropologie, à une conception de l'homme qui prend en compte les conséquences de sa "finitude", de nos limites vues comme des lieux de croissance et de solidarité.

Des gestes du quotidien
Il y a donc 14 œuvres de miséricorde : 7 corporelles et 7 spirituelles. Les premières reprennent les indications des évangiles, notamment le chapitre 25 de l'évangile de Matthieu : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts. Les œuvres spirituelles forment une très belle liste de gestes très concrets et ordinaires qui touchent tous les domaines de notre vie amicale, familiale, professionnelle ou ecclésiale : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Au centre des œuvres de miséricorde spirituelle : Pardonner les offenses !
Dans les jours qui viennent, je peux choisir l’une ou l’autre des œuvres de miséricorde corporelles et/ou spirituelles et demander la grâce d’en vivre davantage à la manière de l’évangile.
Les œuvres de miséricorde nous interrogent d’abord sur la manière de placer l’Evangile au centre de nos vies, dans nos relations à nous-mêmes et aux autres. Il y a des moments où nous pouvons nous sentir traverser par ces élans d’amour fraternel. Ai-je conscience de ces mouvements en moi ? Comment est-ce que j’accompagne ces désirs qui me traversent, qui naissent en moi ? Comment est-ce que je résiste aux mouvements qui vont dans l’autre sens ?

Et concrètement ?...
Donner à manger aux affamés : avec le CCFD-Terre Solidaire.
Assister les malades : avec le Service Evangélique des malades 
http://www.eglise.catholique.fr/actualites/416313-avec-le-sem-assister-les-malades/

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