samedi 16 janvier 2016

Oh, when the saints ! : saint Paul (1/5)

Page proposée par réseau Magis / Jésuites - Famille Ignatienne.
Le "slogan" de cette année n’est pas tiré des lettres de saint Paul mais il aurait pu ! Amis curieux et biblistes, n’hésitez pas à faire un tour du côté de sa lettre aux Ephésiens. Vous pourrez y lire : 
« Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » (Ep 2,4-5). La mort, le retour à la vie avec le Christ… C’est sa propre expérience que saint Paul partage dans ces lignes. Renversé sur le chemin de Damas, mis à terre, aveuglé, avant d’être relevé par le Christ et rendu à la vue, puis à la vie… Sa conversion de saint Paul n’est pas celle d’un païen, mais bien celle d’un croyant qui doit revoir toutes ses certitudes à la lumière nouvelle du Christ ressuscité. Bref, une bonne raison pour commencer ce panorama de quelques figures de sainteté par l’un des tous premiers apôtres de la miséricorde !


A partir du XVe siècle, lorsque les peintres - dont le Caravage - s’emploient à représenter cette conversion, ils nous dépeignent cette furie anéantie, une lumière aveuglante, la solitude de la foi. Comme tous les apôtres, lui, le dernier, « l’avorton », reçoit la présence de Jésus ressuscité et cela le renverse (1 Co 15). « A cause du Christ mon Seigneur, j’ai tout perdu et je considère ce que j’ai comme perdu, comme ordure, afin de gagner le Christ ». De la Loi Paul ne connaîtra plus désormais qu’un commandement : l’Amour qui « excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co, 13, 1-5).


Faisons nôtres les paroles de l’apôtre et demandons la grâce d’avancer sur le chemin de la vie avec le Christ ressuscité. 
Questions pour un temps de méditation et/ou d’échange. 
Comme saint Paul, j’ai peut-être grandi dans une famille croyante. Comme lui, j’ai sans doute des convictions que je suis prêt à défendre et pour lesquelles je suis prêt à me battre. Mais comment savoir si mes convictions, mes attaches, sont ajustées au désir de Dieu dans ma vie ? Est-ce que je suis encore capable d’interroger ma foi, de me laisser interroger et interpeller par d’autres, au point d’être retourné, d’être bouleversé ?


Bonus : histoire de la conversion de saint Paul en lego

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